La dernière page

de Gazmend KAPLLANI, traduit du grec par Françoise Bienfait et Jérôme Giovendo - Editions Intervalles

1943, Thessalonique. Les Allemands regroupent les Juifs grecs dans le ghetto, organisant des rafles et les premiers convois vers les camps en Allemagne. Léon, qui travaille dans la librairie française de Thessalonique, s’enfuit avec sa famille en Albanie sous de fausses identités. À la fin de la guerre, devenu fervent communiste, il renie ses origines grecques et juives. Son fils Isa, le « crypto-juif », suit les traces de son père comme bibliothécaire, mais se trouve bientôt pris dans l’engrenage de la surveillance et des suspicions du régime… 2011, Tirana. Melsi, journaliste et écrivain albanais vivant en Grèce depuis 20 ans, est rappelé d’urgence car son père vient de mourir. Un père avec qui il a pris ses distances depuis la mort de sa mère et dont il ne sait plus grand-chose, sauf que son décès a eu lieu à Shanghai. Mais que faisait-il en Chine ?

L’auteur :

Gazmend Kapllani est un écrivain, journaliste et poète albanais d’expression grecque né en 1967 en Albanie. Il a vécu plus de 20 ans en Grèce, travaillé comme ouvrier du bâtiment, cuisinier et kiosquier et soutenu une thèse de doctorat. Après avoir écrit des éditoriaux de référence dans la presse grecque, il se consacre désormais entièrement à l’écriture, vit et enseigne aux Etats-Unis.

Du même auteur :

Petit journal de bord des frontières, éditions Intervalles, 2012

Je m’appelle Europe, éditions Intervalles, 2013